Conseils pour votre jardin avec J.A.A.L

Jardiner dans l’air du temps pour qui veut y voir clair: fertilisation, permaculture, sol, agroécologie, forêt jardin, jardin planétaire, etc.

Jardin vivant dans l’air du temps

Depuis plus de vingt ans, l’association J.A.L ( Jardiniers Amateurs de la Lèze) puis J.A.A.L (Jardiner Autrement en Ariège et Lèze) diffuse les principes d’un jardinage écologique respectueux de l’Homme et de l’environnement.

Sous l’égide des Jardiniers de France puis de façon plus autonome, ses formateurs ont fait découvrir et appliquer aux adhérents les principes biologiques essentiels, sur deux sites successifs, Labarthe sur Lèze puis Venerque. Les adhérents, à leur tour, ont diffusé et continuent d’affiner ces « bonnes pratiques » sur le J.P.T (Jardin pour Tous) de Venerque. Ces activités d’initiation aux principes de l’agriculture biologique devraient se multiplier et se répandre encore davantage.

« Pourra-t-on nourrir la population mondiale en bio ? », entend-on souvent dans la bouche des détracteurs qui dénoncent la faible productivité de cette méthode de culture. Cependant les problèmes environnementaux et économiques mondiaux, nous conduisent à retourner cette question comme un gant : « Pourra-t-on nourrir cette même population mondiale avec l’agro-industrie ? » En effet, cette agriculture conventionnelle, ne peut fonctionner sans chimie de synthèse, sans pétrole. Or, elle stérilise les sols et le pétrole s’épuisera dans un avenir proche : ANGOISSE !!!

Fort heureusement, l’agriculture biologique n’a aucun besoin de pétrole. Elle est entièrement basée sur la VIE du SOL : ESPOIR !!! Ce système fonctionne sur la planète Terre depuis plus de 3 milliards d’années. Homo Habilis, lui, n’existe que depuis environ 2,6 millions d’années.

Peut-on encore hésiter sur le choix entre ces deux types d’agriculture ? Aujourd’hui, cette question est pourtant  posée à l’humanité. Nous y reviendrons bientôt….

Pour mieux vous faire connaître cette VIE du SOL salvatrice et vous permettre de l’encourager sur la parcelle de Terre dont vous êtes responsable, votre jardin, nous commençons aujourd’hui une série de documents dont le but est de vous rendre chaque jour plus autonome, grâce à LA CONNAISSANCE DES FONDAMENTAUX DU JARDIN ÉCOLOGIQUE !

Jacques BARBÉ

 

Juillet 2020

La TOMATE, une immigrée en cours d’intégration laborieuse :

 Chaque espèce de plante, est le résultat d’une longue adaptation à un milieu bien particulier. Les conditions qui lui sont propres  température, humidité, pluviométrie, ensoleillement, sol, rythmes annuels, etc.) ne peuvent être ignorées lorsque l’on entreprend de les déplacer d’une région du globe à une autre. La tomate a commencé un long périple à partir de la zone subtropicale sèche de l’actuel Mexique vers tous les autres continents où elle fructifie, au sens physiologique comme économique. Six siècles d’acclimatations en tout genre, avec toutes sortes de succès et de déboires ont permis de multiples études et expériences. Pour ne parler que de la température : idéalement entre 25 et 30°C MAIS : – A 7°C, arrêt de croissance, couleur bleue violacée : mauvaise assimilation du phosphore ; – En dessous de 5°C nécroses sur les fruits en formation ; – Températures nocturnes entre 10 et 15 °C crevasses et trous dans les fruits ; – Seule une serre chauffée peut reproduire les bonnes conditions de température. Les températures nocturnes ne remplissent le « contrat » que depuis 2 ou 3 jours en cette année 2020. Nos pauvres tomates sont donc à la peine depuis parfois début avril : 3 mois de souffrance ! Freinez donc votre impatience devant les étals maraîchers en début de saison.

Jacques B.

Avril 2020

Si vous le voulez, l’univers peut commencer dans le jardin avec des globes…Euh, pardon ! Des bulbes porteurs d’étoiles : Iphéion uniflorum (liliacées/alliacées) ou Étoile des Incas, modeste plante originaire d’Argentine, à longue floraison colorée et abondante (mars) culture très facile, nombreux coloris. Petits bulbes blancs se multipliant rapidement pour former des touffes ou colonies compactes, hors floraison effet graphique des abondantes feuilles en lanières : rocailles, bordures, couvre-sol, talus. Plantation automne ou printemps en sol drainant, soleil et/ou ombre, rustique jusqu’à -20°c. Gros avantage des bulbes : une fois plantés, vous avez du spectacle pour des années.

Jacques

La nature se réveille

Installer un habitat aux abeilles maçonnes

Tous le mois de mars les premiers butineurs se réveillent. Ils cherchent un habitat . Ici des gongs de fenêtres laissés à l’abandon sur un rebord de fenêtre orienté Est

Mars 2020

Achillée millefeuille, NECTAR À GOGO.

L’Achillée millefeuille (Achillea millefolium L.) est une espèce de plantes herbacées vivaces de la famille des Astéracées.

Effondrements des populations d’insectes en attendant d’autres effondrements : les jardins et jardiniers malgré leur caractère anodin, prosaïque, acteurs du dimanche, peuvent faire quelque chose de grand, en favorisant la création de microsystèmes salvateurs pour cette petite faune utile. Choisir des plantes particulièrement attirantes pour ces animaux, principaux supports de la biodiversité, devient un acte de résistance face à l’effet destructeur des pesticides. L’achillée millefeuille s’impose donc. Culture facile, tout sol, même pauvre, le plus sec et ensoleillé du jardin. Grand nombre de variétés horticoles très colorées. Un plant tous les 40cm, vivace, elle s’étendra facilement par ses rhizomes. Couper les hampes florales fanées encourage la floraison. Rustique, résiste à la sécheresse aux maladies aux ravageurs, très mellifère, attire toute l’année une grande diversité de petites bêtes : nectar et proies à gogo, abeilles papillons syrphes coccinelles chrysopes araignées etc.

Jacques

LES SEMIS EN MOTTES

Voici une alternative économique et très écologique aux godets en plastique. Pour semer en mottes, il faut du terreau humidifié un peu fibreux de manière que la motte reste solide. Dans le commerce il existe du terreau spécial presse-mottes, mais vous pouvez le faire vous-même en mélangeant 70 % de terreau de rempotage universel, plus 30 % de compost maison tamisé.

Pour les semences sensibles à la fonte des semis saupoudrer les mottes avec du charbon de bois pilé ou moulu.

La fiche que je vous présente en pièce jointe ci-dessous, est pour faire 30 mottes de 5 x 5 cm. Vous pouvez adapter la cotation en fonction de vos besoins. 

Première étape, mélanger les substrats avec de l’eau de pluie ou du puits dans une bassine avant de le mettre dans le bac. Le film en plastique sert de protection du bac en bois.

Verser le contenu de la bassine dans le bac, puis tasser avec une planchette de bois.

Remarque: le mélange ne doit pas être trop humide.

La pièce A sert de presse- mottes, La pression exercée sur la pièce est fonction de la taille des graines.

Le couteau à enduire sert à découper les mottes à l’aide de la pièce A à l’envers.

Matériel pour semis en mottes 14022020

Armand

Février 2020

SECRET DE RHUBARBE

Secret de RHUBARBE Rheum rhabarbarum de la famille des (Polygonacées).

Réconciliant le potager et le jardin d’ornement par sa valeur graphique évidente dès qu’elle déploie son opulent feuillage aux pétioles rougeoyants, cette vivace est très exigeante en éléments nutritifs. Terre non desséchante et riche en humus stable. Bien soignée, elle peut vivre plus de 15 ans au même endroit. Sécheresse et canicule ? : elle sera mieux avec un tantinet d’ombre. LE SECRET : Tous les ans, en saison froide, apporter au pied et autour, sur une large surface, de 3 à 5kg de compost mûr/m² recouvert d’un bon paillage (10 cm), aucun engrais 

Le limbe des feuilles est toxique, ne récolter que les pétioles bien développés, fermes et colorés, à la fin de la pousse active, pour gâteaux, compotes et confitures. Supprimer les tiges florales dès leur apparition pour ne pas épuiser le pied.

Jacques et Armand

Janvier 2020

LA CENDRE AU JARDIN

Cheminée ou poêle à bois (sans matières synthétiques) produisent des cendres en quantités.

Mais avant tout, prudence et mesure ! Pour les sols, en grande majorité, argileux et lourds de la région toulousaine cet apport est trop riche en calcaire (20 à 50% de calcium!), de même au compost (à peine 5 kg/m3) légèrement caustique, elle ralentit l’activité bactérienne et ses 14% de silice sont défavorables aux champignons, base de l’activité biologique du sol. Potassium, magnésium, phosphore, éléments solubles dans l’eau, donc pollution de la nappe phréatique, faire les apports à la saison appropriée (printemps) pour qu’ils soient absorbés par les légumes, petits fruits, arbustes, fruitiers, rosiers, bambous et non lessivés.

Pour plus d’informations cliquez sur le lien ci dessous :

Jacques et Armand