


Plusieurs tailles possibles mais pour un filtre NOMADE à transporter très facilement vous pouvez opter pour un 3 litres avec une cartouche qui filtrera entre 10000 litres et 30000 litres selon la qualité l’eau.

les adhérents nous écrivent
Plusieurs tailles possibles mais pour un filtre NOMADE à transporter très facilement vous pouvez opter pour un 3 litres avec une cartouche qui filtrera entre 10000 litres et 30000 litres selon la qualité l’eau.
Fred C.
L e printemps approchant à grands pas, nous avons profité avec Michèle du beau temps pour visiter et nettoyer les nichoirs mis en place sur le jardin de JAAL. Sur la dizaine de nichoirs , 2 ont été occupés pour la nidification ( voir les photos ) et plusieurs autres pour se mettre à l’abri (l’intérieur était chargé de petites crottes) .Pour une première année c’est un résultat satisfaisant . Toutefois si en 2022 il n’y avait toujours que 2 nichoirs opérationnels, je pense que l’on pourrait revoir l’emplacement de quelques uns.
Encore bravo à celles et ceux qui ont fait le gros travail d’installation.
J’en profite pour rappeler à ceux qui souhaitent installer des nichoirs chez eux, il n’est pas trop tard, mais il ne faut pas tarder.De plus , pour ceux qui ont déjà des nichoirs en place, il est important de les vider complètement car les oiseaux sont « programmés » pour bâtir chaque année un nouveau nid dès le printemps. Lorsque l’oiseau fait une 2é portée, voire même une 3é , il utilise à ce moment là le même nid.
Belles énergies printanières à toutes et à tous JOEL
Une histoire vraie
Histoire d’arbre , moi l’amandier .
Avez vous déjà vu un amandier à genoux ? Jamais n’est ce pas ! Et cependant moi qui communique avec vous, je puis vous affirmer qu’avec mon voisin, amandier de son état également, nous sommes des rescapés de la tempête du 02 avril 2009, en effet ce jour là en fin d’après midi, un vent violent se mit a souffler si fort sur notre plateau que de nombreux arbres d’essence diverses furent mis à mal et déracinés ou encore brisés !
Il faut dire que depuis plusieurs jours, la pluie n’avait cessé de tomber, le ciel était sombre et ( pesait comme un couvercle) Baudelaire ! Les sols étaient gorgés d’eau, et lorsque en fin d’après midi le vent se mit à souffler si fort que de nombreux congénères, furent déracinés à tour de bras, projetés sans ménagement sur les constructions ou encore brisées comme de simples fœtus de paille.
Moi amandier de mon état, n’avions jamais vu tout comme mon maître d’ailleurs une telle fureur s’abattre sur nous. Nous étions trois frères à vivre côte à côte, et nous nous sommes retrouvés à terre sans ménagement aucun, toutefois, terrassés, oui, mais pas morts.
Nous n’étions certes pas les seuls à avoir subit les effets de la tempête, à quelques pas d’ici, un cèdre dans la fleur de l’âge fut totalement déraciné, causa quelques dégâts sur un bâtiment, et malheureusement le maître des lieux dû le faire démanteler par une entreprise, d’ailleurs si vous regardez du côté des noisetiers, une partie du tronc est encore visible et sert de gîte à une multitude d’insectes qui se sont installés là ! Il semble qu’une partie du bois ait été broyé et utilisé au jardin par le maître des lieux, le reste du tronc servit de base à la confection de buttes auto-fertiles .
Pour nous trois, le sursis nous avait été accordé, le choc avait été terrible mais les branches directement en contact avec le sol, avaient servi d’amortisseur, nous sommes ainsi restés là un certain nombre de mois, une partie des racines à l’air attendant le coup de grâce des tronçonneuses.
Nous étions là à attendre, toutefois nous n’étions pas morts, certes une partie de nous même avait cessé de vivre, mais le printemps venu la sève continuait de monter en nous, alors nous avons décidé de vivre, de prendre notre revanche, même si nous n’étions qu’en sursis, de jeunes et vigoureuses pousses verticales montèrent vers le ciel, notre système vital ayant ainsi retrouvé un autre souffle de vie, le cycle des saisons a ainsi repris son cours d’une manière certes modifiée, un équilibre fragile que peu de chose pourrait remettre en cause.
D’ailleurs voici quelques années, le maître des lieux à l’aide de son tracteur travaillait à l’entretien de l’espace nous étant réservé, et à la suite d’une fausse manœuvre déracinait complètement notre ami amandier immédiatement situé du côté sud, hélas perdu ….. définitivement perdu, je l’ai traité de maladroit, maintes et maintes fois. L’été passé je l’ai vu se remettre à faucher l’herbe à la faux, mais il ne semblait vraiment pas très a son aise et puis à son âge ……..
Aujourd’hui nous ne sommes plus que deux amandiers à occuper cet espace, il est vrai que nous ne sommes pas seuls, à quelques pas de nous, un ami merisier nous tiens compagnie, un peu plus loin, une haie de noisetiers cohabite avec un frère cerisier, tout à côté un superbe magnolia n’attend que les beaux jours pour faire éclore ses grosses fleurs blanches au subtil parfum. Encore plus loin, se trouve un sapin également rescapé de la tempête de 2009 qui à dû être élingué pour ne pas succomber à son tour, plus loin encore, campés sur leurs grosses racines nos amis les chênes, se suffisent de l’eau trouble de la mare ……
Vous le voyez je ne suis pas seul , moi l’amandier rescapé, nous sommes légion à participer activement a la vie de notre planète terre, avec nos amis les humains, nous sommes fait pour cohabiter.
02 janvier 2021 C Fred
En cette période de confinement liée au coronavirus, je me suis volontairement remis à utiliser la faux, comme aux origines, en somme comme le faisaient autrefois nos ancêtres.
Certes rien ne m’y obligeait, toutefois le silence qui règne actuellement dans les campagnes et dans les villes, invite à respecter ce havre de Paix, alors qu’un ennemi invisible guette dans l’ombre prêt à sévir.
Respecter ce silence ne serait-ce qu’en hommage à tous les personnels soignants qui luttent inlassablement pour sauver des vies et aussi hélas à la mémoire de toutes les personnes qui ont été arrachées à l’affection des leurs!
Reprendre la faux ce n’est pas non plus par manque de carburant, bien que notre minuscule réserve incite à économiser l’énergie car nous ne savons pas de quoi demain sera fait!
Dans mes archives d’outils dédiés au jardinage, j’avais gardé en réserve trois faux d’origines diverses dont deux d’origine familiale qui ont très peu servi, vous ne pouvez pas imaginer la peine que développe l’usage de tels outils, car en effet après quelques coups de faux, la fatigue commence rapidement à se faire sentir ! Il est probable que ce soit également dû à l’âge ou au manque d’expérience.
Et cependant comment alors nos anciens pouvaient tenir en de telles circonstances, il fallait avoir une force herculéenne, le machinisme des temps modernes a fait oublier au commun des mortels que nous sommes, combien nos prédécesseurs ont souffert dans leur chair, bien souvent dans des circonstances que nous ne pouvons imaginer.
Toutefois même si le machinisme des temps modernes à favorisé une avancée spectaculaire sur quantité de domaines, il s’avère qu’aujourd’hui les événements nous rappellent nos faiblesses et la fragilité de nos vies, combien de fois arrive-t-il que la nature soit mise à mal par telle ou telle pollution.
Aujourd’hui il semble que la nature se rappelle à nous, il suffit d’ouvrir grands les yeux, d’ humer ces senteurs enivrantes et de laisser libre cours à notre imagination tant qu’il est encore temps !
La faux est avant tout un symbole de vie car elle servait autrefois à récolter les céréales, le blé notamment qui est source de vie pour l’humanité entière, la faux représente également la mort, car en somme tout est lié. § Ref. / texte 49/3 sur le blé de Fabienne A.
Il semble que certaines innovations industrielles que nous prenions parfois pour des bienfaits, aient quelque peu occulté nos capacités à agir, vivre ou survivre en autosuffisance comme le faisaient autrefois nos anciens, alors désormais le temps présent sera peut être propice à remettre en question certaines de mes activités, ne serait ce que partiellement car l’être humain ne peut survivre et agir seul.
Rappelons nous le temps où les faucheurs travaillaient de concert en ordre décalé, afin que l’un ne blesse point l’autre, si l’un s’arrêtait pour battre sa faux, les autres faucheurs devaient en faire de même, c’est ainsi que le travail de groupe prenait toute son importance et l’ouvrage avançait d’autant plus vite.
Le temps s’écoule immuable, et avant que la nuit ne survienne, muni de la vielle faux de mes prédécesseurs je vais reprendre l’ouvrage inachevé si toutefois le temps le permet, tout en profitant du silence environnant.
Ce jourd’hui le 30 mars 2020 C Fred.
Pour finir le récit d’un confiné Faucheur ! lisez l’article sortie dans la Dépêche du midi du 10 mai ci-dessous.