Comment faire ses peintures écologiques aux pigments naturels ?

Préparation pour couvrir une surface de 20 m2 en deux couches ; Faire toutes les manipulations à l’extérieure à l’abri du vent ou dans un endroit ventilé.

Les différentes étapes :

  1. Mettre un récipient  de 5 litre sur un trépied à gaz ;
  2. Rajouter 2 litres d’eau ;
  3. Rajouter  500 g de farine de blé qui servira de liant ;
  4. Malaxer pour homogénéiser ;
  5. Rajouter de l’eau si nécessaire ;
  6. Régler le trépied à gaz afin d’obtenir une température constante de cuisson entre  70°C et 80 °C;
  7. Râper environ 100 g de savon de Marseille ou en copeaux (fixateur de couleur);
  8. Rajouter de  500 g  à 1 kg de pigment naturel ;
  9. Rajouter 1 litre d’huile de lin ;
  10. Durée de cuisson environ une heure .
  • Malaxer à chaque étape afin d’avoir une peinture homogène et sans grumeaux, ensuite faire des essais sur une plaquette en bois.
  • Attention : cette recette  vous est donnée à titre indicatif, il faudra toujours tenir compte de votre support et de corriger les différents dosages en fonction de celui-ci.

Juillet 2020

La TOMATE, une immigrée en cours d’intégration laborieuse :

 Chaque espèce de plante, est le résultat d’une longue adaptation à un milieu bien particulier. Les conditions qui lui sont propres  température, humidité, pluviométrie, ensoleillement, sol, rythmes annuels, etc.) ne peuvent être ignorées lorsque l’on entreprend de les déplacer d’une région du globe à une autre. La tomate a commencé un long périple à partir de la zone subtropicale sèche de l’actuel Mexique vers tous les autres continents où elle fructifie, au sens physiologique comme économique. Six siècles d’acclimatations en tout genre, avec toutes sortes de succès et de déboires ont permis de multiples études et expériences. Pour ne parler que de la température : idéalement entre 25 et 30°C MAIS : – A 7°C, arrêt de croissance, couleur bleue violacée : mauvaise assimilation du phosphore ; – En dessous de 5°C nécroses sur les fruits en formation ; – Températures nocturnes entre 10 et 15 °C crevasses et trous dans les fruits ; – Seule une serre chauffée peut reproduire les bonnes conditions de température. Les températures nocturnes ne remplissent le « contrat » que depuis 2 ou 3 jours en cette année 2020. Nos pauvres tomates sont donc à la peine depuis parfois début avril : 3 mois de souffrance ! Freinez donc votre impatience devant les étals maraîchers en début de saison.

Jacques B.

Gâteau aux framboises d’Annie S.

Ingrédients :

  • 1 paquet  de  4 sachets de 12 biscuits thé Lu brun;
  • 120g de beurre ;
  • 80g de sucre en poudre ;
  • 500g de mascarpone ;
  • 3 sachets de sucre vanillé ;
  • 120g de sucre glace ;
  • 1sachet de 500g de framboises congelées.

Matériel :

  • Un moule à charnière rond de 24 cm ;
  • Une spatule ;
  • Un marteau ;
  • Une casserole.

1er opération fond de tarte :

  • Écraser 3 sachets de biscuits sans les sortir des poches avec un marteau d’un côté et de l’autre, très pratique pour éviter de les éparpiller ;
  • Faire fondre le beurre, puis le mélanger avec les biscuits et le sucre en poudre ;
  • Verser la préparation au fond du moule en l’étalant, puis la tasser ;
  • Mettre au frigo pendant une heure.

2ième opération :

  • Mélanger le sucre glace, le mascarpone et le sucre vanillé, faire tiédir ;
  • Verser  le tout et l’étaler sur le fond de tarte

3ième opération :

  • Disposer directement sur le gâteau les framboises congelées cote à cote sans laisser d’espaces, normalement il doit rester 1/3 de framboises après l’avoir garni ;
  •  Remarque : ne pas décongeler les framboises, elles perdraient de leur tenue ;
  • Mettre le gâteau  au frigo pendant 3 heures avant, pour que les framboises se décongèlent.

4ième opération :

Servir le gâteau en ouvrant le moule, le fond du moule est utilisé pour le transport et pour le découper.

Récit d’un confiné faucheur !

           En cette période de confinement  liée au coronavirus, je me suis volontairement remis à utiliser  la faux, comme aux origines, en somme comme le faisaient autrefois nos ancêtres.

Certes rien ne m’y obligeait, toutefois le silence qui règne actuellement dans les campagnes  et dans les villes,  invite à respecter ce havre de Paix, alors qu’un ennemi invisible guette dans l’ombre prêt à sévir.

Respecter ce silence  ne serait-ce qu’en hommage à tous les personnels soignants qui luttent inlassablement pour sauver des vies et aussi hélas à la mémoire de toutes les personnes qui ont été arrachées à  l’affection des leurs!

Reprendre la faux ce n’est pas non plus par manque de carburant, bien que notre minuscule réserve incite  à économiser l’énergie car nous ne savons pas de quoi demain sera fait!

Dans mes archives d’outils dédiés au jardinage, j’avais gardé en réserve trois faux d’origines diverses dont deux d’origine familiale qui ont très peu servi,  vous ne pouvez pas imaginer la peine que développe l’usage de tels outils, car en effet après quelques  coups de faux, la fatigue commence rapidement à se faire sentir ! Il est probable que ce soit également dû à l’âge ou au manque d’expérience.

Et cependant comment alors nos anciens pouvaient tenir en de telles circonstances, il fallait avoir une force herculéenne,  le machinisme des temps modernes a fait oublier au commun des mortels  que nous sommes, combien nos prédécesseurs ont souffert dans leur chair, bien souvent dans des circonstances que nous ne pouvons imaginer.

Toutefois même si le machinisme des temps modernes à favorisé une avancée spectaculaire sur quantité de domaines, il s’avère qu’aujourd’hui les événements nous rappellent nos faiblesses et la fragilité de nos vies, combien de fois arrive-t-il que la nature soit mise à mal par telle ou telle pollution.

Aujourd’hui il semble que la nature se rappelle à nous, il suffit d’ouvrir grands les yeux, d’ humer ces senteurs enivrantes et de laisser libre cours à  notre imagination  tant qu’il est encore temps !

La faux est avant tout un symbole de vie car elle servait autrefois à récolter les céréales, le blé notamment qui est source de vie pour l’humanité entière, la faux représente également la mort, car en somme tout est lié. § Ref. / texte 49/3 sur le blé de Fabienne A.

Il semble que certaines innovations industrielles que nous prenions parfois pour des bienfaits, aient quelque peu occulté nos capacités à  agir, vivre ou survivre en autosuffisance comme le faisaient autrefois nos anciens, alors désormais le temps présent sera peut être propice à remettre en question  certaines de mes activités, ne serait ce que partiellement  car l’être humain ne peut survivre et agir seul.

Rappelons nous le temps où les faucheurs travaillaient de concert en ordre décalé, afin que l’un ne blesse point l’autre, si l’un s’arrêtait pour battre sa faux, les autres faucheurs devaient en faire de même, c’est ainsi que le travail de groupe  prenait toute son importance et  l’ouvrage avançait d’autant plus vite.

Le temps s’écoule immuable, et avant que la nuit  ne survienne,  muni de la vielle faux de mes prédécesseurs je vais reprendre l’ouvrage inachevé  si toutefois le temps le permet, tout en profitant du silence environnant. 

 Ce jourd’hui  le 30 mars 2020                                                                        C Fred.

Pour finir le récit d’un confiné Faucheur ! lisez l’article sortie dans la Dépêche du midi du 10 mai ci-dessous.

EPSON MFP image

Avril 2020

Si vous le voulez, l’univers peut commencer dans le jardin avec des globes…Euh, pardon ! Des bulbes porteurs d’étoiles : Iphéion uniflorum (liliacées/alliacées) ou Étoile des Incas, modeste plante originaire d’Argentine, à longue floraison colorée et abondante (mars) culture très facile, nombreux coloris. Petits bulbes blancs se multipliant rapidement pour former des touffes ou colonies compactes, hors floraison effet graphique des abondantes feuilles en lanières : rocailles, bordures, couvre-sol, talus. Plantation automne ou printemps en sol drainant, soleil et/ou ombre, rustique jusqu’à -20°c. Gros avantage des bulbes : une fois plantés, vous avez du spectacle pour des années.

Jacques

Compostage partagé et en établissement

Depuis avril 2017 J.A.A.L est partenaire avec la cantine scolaire, le service entretien, la mairie de VENERQUE et le SMIVOM de la Mouillonne à la valorisation de tous les déchets organiques pendant l’année scolaire : épluchures de légumes et de fruits.
Le volume de déchets à composter est d’environ 15 kg/semaine et pour une durée de 36 semaines, principalement  des déchets azotés.
L’enlèvement des déchets de la cantine s’effectue tous les vendredi en fin de matinée par un employé municipal qui les apporte devant le Jardin Pour Tous dans un bac prévu à cet effet. La valorisation des déchets est à la charge des jardiniers du Jardin communautaire. En trois ans trois récoltes de compost ont été prélevées pour amender les plates-bandes culturales.  L’animateur du jardin communautaire fin 2017 et début 2018 a suivi une formation d’une durée de cinq jours et a obtenu une  certification guide composteur selon  le référentiel de formation ADEME (Agence de l’environnement et de la Maitrise  de l’Energie) .

Armand

Réunion mensuelle du 2ième jeudi

Jeudi 12 mars 2020 salle Canoë Kayak à 20h30 à Venerque

Bonjour à toutes et à tous,

Nous vous proposons le programme suivant:

1ère partie: rotation des cultures au potager

La rotation de culture au potager est une technique simple et naturelle qui évite l’épuisement trop rapide du sol. En effet, toutes les plantes n’ont pas les mêmes exigences quant aux éléments du sol. Savez-vous que cette technique permet aussi de limiter la propagation des maladies? Vous comprendrez donc aisément que cela vaut la peine de pratiquer la rotation des cultures. Le principe de base consiste à ne jamais cultiver deux années de suite dans le même endroit du potager une même espèce de plante.

2ième partie : Fabriquer un nichoir pour les abeilles solitaires

Le samedi  29 février, Françoise a participé à  un atelier chez un apiculteur François MUNIER (nature et progrès) à AUTERIVE. Elle a conçu  un nichoir pour les abeilles solitaires.  Elle veut nous faire partager ses connaissances sur ce sujet. Elle nous propose d’organiser un atelier de fabrication très simple.

Matériel nécessaire :

Un sécateur ;

Des liens en raphia naturel ;

Des tiges creuses de bambous de différents diamètres ;

Des tiges à moelle de sureaux, framboisiers , topinambours et autres ;

 3ième partie : vos questions , retours d’expériences et toutes vos suggestions de thèmes que nous pouvons aborder pour les prochaines réunions.

A jeudi,

Françoise, Jacques et Armand

Mars 2020

Achillée millefeuille, NECTAR À GOGO.

L’Achillée millefeuille (Achillea millefolium L.) est une espèce de plantes herbacées vivaces de la famille des Astéracées.

Effondrements des populations d’insectes en attendant d’autres effondrements : les jardins et jardiniers malgré leur caractère anodin, prosaïque, acteurs du dimanche, peuvent faire quelque chose de grand, en favorisant la création de microsystèmes salvateurs pour cette petite faune utile. Choisir des plantes particulièrement attirantes pour ces animaux, principaux supports de la biodiversité, devient un acte de résistance face à l’effet destructeur des pesticides. L’achillée millefeuille s’impose donc. Culture facile, tout sol, même pauvre, le plus sec et ensoleillé du jardin. Grand nombre de variétés horticoles très colorées. Un plant tous les 40cm, vivace, elle s’étendra facilement par ses rhizomes. Couper les hampes florales fanées encourage la floraison. Rustique, résiste à la sécheresse aux maladies aux ravageurs, très mellifère, attire toute l’année une grande diversité de petites bêtes : nectar et proies à gogo, abeilles papillons syrphes coccinelles chrysopes araignées etc.

Jacques

LES SEMIS EN MOTTES

Voici une alternative économique et très écologique aux godets en plastique. Pour semer en mottes, il faut du terreau humidifié un peu fibreux de manière que la motte reste solide. Dans le commerce il existe du terreau spécial presse-mottes, mais vous pouvez le faire vous-même en mélangeant 70 % de terreau de rempotage universel, plus 30 % de compost maison tamisé.

Pour les semences sensibles à la fonte des semis saupoudrer les mottes avec du charbon de bois pilé ou moulu.

La fiche que je vous présente en pièce jointe ci-dessous, est pour faire 30 mottes de 5 x 5 cm. Vous pouvez adapter la cotation en fonction de vos besoins. 

Première étape, mélanger les substrats avec de l’eau de pluie ou du puits dans une bassine avant de le mettre dans le bac. Le film en plastique sert de protection du bac en bois.

Verser le contenu de la bassine dans le bac, puis tasser avec une planchette de bois.

Remarque: le mélange ne doit pas être trop humide.

La pièce A sert de presse- mottes, La pression exercée sur la pièce est fonction de la taille des graines.

Le couteau à enduire sert à découper les mottes à l’aide de la pièce A à l’envers.

Matériel pour semis en mottes 14022020

Armand