Préparation pour couvrir une surface de 20 m2 en deux couches ; Faire toutes les manipulations à l’extérieure à l’abri du vent ou dans un endroit ventilé.
Les différentes étapes :
Mettre
un récipient de 5 litre sur un trépied à
gaz ;
Rajouter 2 litres d’eau ;
Rajouter
500 g de farine de blé qui servira de liant ;
Malaxer pour homogénéiser ;
Rajouter de l’eau si nécessaire ;
Régler le trépied à gaz afin d’obtenir
une température constante de cuisson entre
70°C et 80 °C;
Râper environ 100 g de savon de
Marseille ou en copeaux (fixateur de couleur);
Rajouter de 500 g à
1 kg de pigment naturel ;
Rajouter 1 litre d’huile de lin ;
Durée
de cuisson environ une heure .
Malaxer à chaque étape afin d’avoir une peinture homogène et sans grumeaux, ensuite faire des essais sur une plaquette en bois.
Attention : cette recette vous est donnée à titre indicatif, il faudra toujours tenir compte de votre support et de corriger les différents dosages en fonction de celui-ci.
La TOMATE, une immigrée en cours d’intégration laborieuse :
Chaque espèce de plante, est le résultat d’une longue adaptation à un milieu bien particulier. Les conditions qui lui sont propres température, humidité, pluviométrie, ensoleillement, sol, rythmes annuels, etc.) ne peuvent être ignorées lorsque l’on entreprend de les déplacer d’une région du globe à une autre. La tomate a commencé un long périple à partir de la zone subtropicale sèche de l’actuel Mexique vers tous les autres continents où elle fructifie, au sens physiologique comme économique. Six siècles d’acclimatations en tout genre, avec toutes sortes de succès et de déboires ont permis de multiples études et expériences. Pour ne parler que de la température : idéalement entre 25 et 30°C MAIS : – A 7°C, arrêt de croissance, couleur bleue violacée : mauvaise assimilation du phosphore ; – En dessous de 5°C nécroses sur les fruits en formation ; – Températures nocturnes entre 10 et 15 °C crevasses et trous dans les fruits ; – Seule une serre chauffée peut reproduire les bonnes conditions de température. Les températures nocturnes ne remplissent le « contrat » que depuis 2 ou 3 jours en cette année 2020. Nos pauvres tomates sont donc à la peine depuis parfois début avril : 3 mois de souffrance ! Freinez donc votre impatience devant les étals maraîchers en début de saison.
Écraser 3 sachets de biscuits sans les sortir des poches avec un marteau d’un côté et de l’autre, très pratique pour éviter de les éparpiller ;
Faire fondre le beurre, puis le mélanger avec les biscuits et le sucre en poudre ;
Verser la préparation au fond du moule en l’étalant, puis la tasser ;
Mettre au frigo pendant une heure.
2ième opération :
Mélanger le sucre glace, le mascarpone et le sucre
vanillé, faire tiédir ;
Verser le tout
et l’étaler sur le fond de tarte
3ième opération :
Disposer directement sur le gâteau les framboises
congelées cote à cote sans laisser d’espaces, normalement il doit rester 1/3 de
framboises après l’avoir garni ;
Remarque :
ne pas décongeler les framboises, elles perdraient de leur tenue ;
Mettre le gâteau au frigo pendant 3 heures avant, pour que les
framboises se décongèlent.
4ième opération :
Servir le gâteau en ouvrant le moule, le fond du moule
est utilisé pour le transport et pour le découper.
En cette période de confinement liée au coronavirus, je me suis
volontairement remis à utiliser la faux,
comme aux origines, en somme comme le faisaient autrefois nos ancêtres.
Certes
rien ne m’y obligeait, toutefois le silence qui règne actuellement dans les
campagnes et dans les villes, invite à respecter ce havre de Paix, alors
qu’un ennemi invisible guette dans l’ombre prêt à sévir.
Respecter
ce silence ne serait-ce qu’en hommage à
tous les personnels soignants qui luttent inlassablement pour sauver des vies
et aussi hélas à la mémoire de toutes les personnes qui ont été arrachées
à l’affection des leurs!
Reprendre
la faux ce n’est pas non plus par manque de carburant, bien que notre minuscule
réserve incite à économiser l’énergie
car nous ne savons pas de quoi demain sera fait!
Dans
mes archives d’outils dédiés au jardinage, j’avais gardé en réserve trois faux
d’origines diverses dont deux d’origine familiale qui ont très peu servi, vous ne pouvez pas imaginer la peine que
développe l’usage de tels outils, car en effet après quelques coups de faux, la fatigue commence rapidement
à se faire sentir ! Il est probable que ce soit également dû à l’âge ou au
manque d’expérience.
Et
cependant comment alors nos anciens pouvaient tenir en de telles circonstances,
il fallait avoir une force herculéenne,
le machinisme des temps modernes a fait oublier au commun des mortels que nous sommes, combien nos prédécesseurs ont
souffert dans leur chair, bien souvent dans des circonstances que nous ne
pouvons imaginer.
Toutefois
même si le machinisme des temps modernes à favorisé une avancée spectaculaire
sur quantité de domaines, il s’avère qu’aujourd’hui les événements nous rappellent
nos faiblesses et la fragilité de nos vies, combien de fois arrive-t-il que la
nature soit mise à mal par telle ou telle pollution.
Aujourd’hui
il semble que la nature se rappelle à nous, il suffit d’ouvrir grands les yeux,
d’ humer ces senteurs enivrantes et de laisser libre cours à notre imagination tant qu’il est encore temps !
La faux est avant tout un symbole de vie car elle servait autrefois à récolter les céréales, le blé notamment qui est source de vie pour l’humanité entière, la faux représente également la mort, car en somme tout est lié. § Ref. / texte 49/3 sur le blé de Fabienne A.
Il
semble que certaines innovations industrielles que nous prenions parfois pour
des bienfaits, aient quelque peu occulté nos capacités à agir, vivre ou survivre en autosuffisance
comme le faisaient autrefois nos anciens, alors désormais le temps présent sera
peut être propice à remettre en question
certaines de mes activités, ne serait ce que partiellement car l’être humain ne peut survivre et agir
seul.
Rappelons
nous le temps où les faucheurs travaillaient de concert en ordre décalé, afin
que l’un ne blesse point l’autre, si l’un s’arrêtait pour battre sa faux, les
autres faucheurs devaient en faire de même, c’est ainsi que le travail de
groupe prenait toute son importance
et l’ouvrage avançait d’autant plus
vite.
Le
temps s’écoule immuable, et avant que la nuit
ne survienne, muni de la vielle
faux de mes prédécesseurs je vais reprendre l’ouvrage inachevé si toutefois le temps le permet, tout en profitant
du silence environnant.
Ce jourd’hui le 30 mars 2020 C Fred.
Pour finir le récit d’un confiné Faucheur ! lisez l’article sortie dans la Dépêche du midi du 10 mai ci-dessous.
Si vous le voulez, l’univers peut commencer dans le jardin avec des globes…Euh, pardon ! Des bulbes porteurs d’étoiles : Iphéion uniflorum (liliacées/alliacées) ou Étoile des Incas, modeste plante originaire d’Argentine, à longue floraison colorée et abondante (mars) culture très facile, nombreux coloris. Petits bulbes blancs se multipliant rapidement pour former des touffes ou colonies compactes, hors floraison effet graphique des abondantes feuilles en lanières : rocailles, bordures, couvre-sol, talus. Plantation automne ou printemps en sol drainant, soleil et/ou ombre, rustique jusqu’à -20°c. Gros avantage des bulbes : une fois plantés, vous avez du spectacle pour des années.
Depuis avril 2017 J.A.A.L est partenaire avec la cantine scolaire, le service entretien, la mairie de VENERQUE et le SMIVOM de la Mouillonne à la valorisation de tous les déchets organiques pendant l’année scolaire : épluchures de légumes et de fruits. Le volume de déchets à composter est d’environ 15 kg/semaine et pour une durée de 36 semaines, principalement des déchets azotés. L’enlèvement des déchets de la cantine s’effectue tous les vendredi en fin de matinée par un employé municipal qui les apporte devant le Jardin Pour Tous dans un bac prévu à cet effet. La valorisation des déchets est à la charge des jardiniers du Jardin communautaire. En trois ans trois récoltes de compost ont été prélevées pour amender les plates-bandes culturales. L’animateur du jardin communautaire fin 2017 et début 2018 a suivi une formation d’une durée de cinq jours et a obtenu une certification guide composteur selon le référentiel de formation ADEME (Agence de l’environnement et de la Maitrise de l’Energie) .
Jeudi 12 mars 2020 salle Canoë Kayak à 20h30 à Venerque
Bonjour à toutes et à tous,
Nous vous proposons le programme suivant:
1ère partie: rotation des cultures au potager
La rotation de culture au potager est une technique simple et naturelle qui évite l’épuisement trop rapide du sol. En effet, toutes les plantes n’ont pas les mêmes exigences quant aux éléments du sol. Savez-vous que cette technique permet aussi de limiter la propagation des maladies? Vous comprendrez donc aisément que cela vaut la peine de pratiquer la rotation des cultures. Le principe de base consiste à ne jamais cultiver deux années de suite dans le même endroit du potager une même espèce de plante.
2ième partie : Fabriquer un nichoir pour les abeilles solitaires
Le samedi 29 février, Françoise a participé à un atelier chez un apiculteur François MUNIER (nature et progrès) à AUTERIVE. Elle a conçu un nichoir pour les abeilles solitaires. Elle veut nous faire partager ses connaissances sur ce sujet. Elle nous propose d’organiser un atelier de fabrication très simple.
Matériel
nécessaire :
Un sécateur ;
Des liens en
raphia naturel ;
Des tiges creuses de bambous de différents diamètres ;
Des tiges à moelle de sureaux, framboisiers , topinambours et autres ;
3ième partie : vos questions , retours d’expériences et toutes vos suggestions de thèmes que nous pouvons aborder pour les prochaines réunions.
L’Achillée millefeuille (Achillea millefolium L.) est une espèce de plantes herbacées vivaces de la famille des Astéracées.
Effondrements
des populations d’insectes en attendant d’autres effondrements : les
jardins et jardiniers malgré leur caractère anodin, prosaïque, acteurs du
dimanche, peuvent faire quelque chose de grand, en favorisant la création de
microsystèmes salvateurs pour cette petite faune utile. Choisir des plantes
particulièrement attirantes pour ces animaux, principaux supports de la
biodiversité, devient un acte de résistance face à l’effet destructeur des
pesticides. L’achillée millefeuille s’impose donc. Culture facile, tout sol,
même pauvre, le plus sec et ensoleillé du jardin. Grand nombre de variétés
horticoles très colorées. Un plant tous les 40cm, vivace, elle s’étendra
facilement par ses rhizomes. Couper les hampes florales fanées encourage la
floraison. Rustique, résiste à la sécheresse aux maladies aux ravageurs, très
mellifère, attire toute l’année une grande diversité de petites bêtes :
nectar et proies à gogo, abeilles papillons syrphes coccinelles chrysopes
araignées etc.
Voici une alternative économique et très écologique aux godets en plastique. Pour semer en mottes, il faut du terreau humidifié un peu fibreux de manière que la motte reste solide. Dans le commerce il existe du terreau spécial presse-mottes, mais vous pouvez le faire vous-même en mélangeant 70 % de terreau de rempotage universel, plus 30 % de compost maison tamisé.
Pour les semences sensibles à la fonte des semis saupoudrer les mottes avec du charbon de bois pilé ou moulu.
La fiche que je vous présente en pièce jointe ci-dessous, est pour faire 30 mottes de 5 x 5 cm. Vous pouvez adapter la cotation en fonction de vos besoins.
Première étape, mélanger les substrats avec de l’eau de pluie ou du puits dans une bassine avant de le mettre dans le bac. Le film en plastique sert de protection du bac en bois.
Verser le contenu de la bassine dans le bac, puis tasser avec une planchette de bois.
Remarque: le mélange ne doit pas être trop humide.
La pièce A sert de presse- mottes, La pression exercée sur la pièce est fonction de la taille des graines.
Le couteau à enduire sert à découper les mottes à l’aide de la pièce A à l’envers.