Conseils pour votre jardin avec J.A.A.L

Jardiner dans l’air du temps pour qui veut y voir clair: fertilisation, permaculture, sol, agroécologie, forêt jardin, jardin planétaire, etc.

Jardin vivant dans l’air du temps

Depuis plus de vingt ans, l’association J.A.L ( Jardiniers Amateurs de la Lèze) puis J.A.A.L (Jardiner Autrement en Ariège et Lèze) diffuse les principes d’un jardinage écologique respectueux de l’Homme et de l’environnement.

Sous l’égide des Jardiniers de France puis de façon plus autonome, ses formateurs ont fait découvrir et appliquer aux adhérents les principes biologiques essentiels, sur deux sites successifs, Labarthe sur Lèze puis Venerque. Les adhérents, à leur tour, ont diffusé et continuent d’affiner ces « bonnes pratiques » sur le J.P.T (Jardin pour Tous) de Venerque. Ces activités d’initiation aux principes de l’agriculture biologique devraient se multiplier et se répandre encore davantage.

« Pourra-t-on nourrir la population mondiale en bio ? », entend-on souvent dans la bouche des détracteurs qui dénoncent la faible productivité de cette méthode de culture. Cependant les problèmes environnementaux et économiques mondiaux, nous conduisent à retourner cette question comme un gant : « Pourra-t-on nourrir cette même population mondiale avec l’agro-industrie ? » En effet, cette agriculture conventionnelle, ne peut fonctionner sans chimie de synthèse, sans pétrole. Or, elle stérilise les sols et le pétrole s’épuisera dans un avenir proche : ANGOISSE !!!

Fort heureusement, l’agriculture biologique n’a aucun besoin de pétrole. Elle est entièrement basée sur la VIE du SOL : ESPOIR !!! Ce système fonctionne sur la planète Terre depuis plus de 3 milliards d’années. Homo Habilis, lui, n’existe que depuis environ 2,6 millions d’années.

Peut-on encore hésiter sur le choix entre ces deux types d’agriculture ? Aujourd’hui, cette question est pourtant  posée à l’humanité. Nous y reviendrons bientôt….

Pour mieux vous faire connaître cette VIE du SOL salvatrice et vous permettre de l’encourager sur la parcelle de Terre dont vous êtes responsable, votre jardin, nous commençons aujourd’hui une série de documents dont le but est de vous rendre chaque jour plus autonome, grâce à LA CONNAISSANCE DES FONDAMENTAUX DU JARDIN ÉCOLOGIQUE !

Jacques BARBÉ

 

Comment faire ses peintures écologiques aux pigments naturels ?

Préparation pour couvrir une surface de 20 m2 en deux couches ; Faire toutes les manipulations à l’extérieure à l’abri du vent ou dans un endroit ventilé.

Les différentes étapes :

  1. Mettre un récipient  de 5 litre sur un trépied à gaz ;
  2. Rajouter 2 litres d’eau ;
  3. Rajouter  500 g de farine de blé qui servira de liant ;
  4. Malaxer pour homogénéiser ;
  5. Rajouter de l’eau si nécessaire ;
  6. Régler le trépied à gaz afin d’obtenir une température constante de cuisson entre  70°C et 80 °C;
  7. Râper environ 100 g de savon de Marseille ou en copeaux (fixateur de couleur);
  8. Rajouter de  500 g  à 1 kg de pigment naturel ;
  9. Rajouter 1 litre d’huile de lin ;
  10. Durée de cuisson environ une heure .
  • Malaxer à chaque étape afin d’avoir une peinture homogène et sans grumeaux, ensuite faire des essais sur une plaquette en bois.
  • Attention : cette recette  vous est donnée à titre indicatif, il faudra toujours tenir compte de votre support et de corriger les différents dosages en fonction de celui-ci.

ATELIER GREFFAGE au JPT

La pépinière d’arbres fruitiers se porte bien et nous pourrons implanter les scions dans nos jardins dès le mois d’Octobre.2 arbres par adhérent gratuit  et 12€ l’arbre supplémentaire .Vous pouvez réserver dès à présent vos arbres ou venir lors de notre prochain atelier greffage sur le jardin

le Samedi 12/09 à partir de  10H   Route de la Baronnesse Venerque

Voici la liste

  • 1 Nectarine SNOWQUEEN
  • 3 Pêchers AMSDEN (blanche et précoce)
  • 3 Pêchers VISCOMPTE
  • 1 Pêcher de vigne
  • 5 Pêchers ROUSSANE DE MONEIN
  • 1 Pêcher plate Saturne
  • 1 Cerisier Aurignac
  • 2 Cerisiers REVERCHON
  • 5 Abricotiers
  • 3 Pruniers  DANTE noire
  • 1 mirabelle
  • 2 Amandiers à refaire
  • 3 Poiriers de la SAINT JEAN
  • 1 Poirier Louise Bonne
  • 2 pommiers reinette d’Angleterre
  • 2 Pommier Akane
  • 2 Pommiers Gold Rush
  • 1 Reine des reinette
  • 6 Pommiers Rémy Z

Très cordialement,
 
Le bureau de JAAL

Juillet 2020

La TOMATE, une immigrée en cours d’intégration laborieuse :

 Chaque espèce de plante, est le résultat d’une longue adaptation à un milieu bien particulier. Les conditions qui lui sont propres  température, humidité, pluviométrie, ensoleillement, sol, rythmes annuels, etc.) ne peuvent être ignorées lorsque l’on entreprend de les déplacer d’une région du globe à une autre. La tomate a commencé un long périple à partir de la zone subtropicale sèche de l’actuel Mexique vers tous les autres continents où elle fructifie, au sens physiologique comme économique. Six siècles d’acclimatations en tout genre, avec toutes sortes de succès et de déboires ont permis de multiples études et expériences. Pour ne parler que de la température : idéalement entre 25 et 30°C MAIS : – A 7°C, arrêt de croissance, couleur bleue violacée : mauvaise assimilation du phosphore ; – En dessous de 5°C nécroses sur les fruits en formation ; – Températures nocturnes entre 10 et 15 °C crevasses et trous dans les fruits ; – Seule une serre chauffée peut reproduire les bonnes conditions de température. Les températures nocturnes ne remplissent le « contrat » que depuis 2 ou 3 jours en cette année 2020. Nos pauvres tomates sont donc à la peine depuis parfois début avril : 3 mois de souffrance ! Freinez donc votre impatience devant les étals maraîchers en début de saison.

Jacques B.

Gâteau aux framboises d’Annie S.

Ingrédients :

  • 1 paquet  de  4 sachets de 12 biscuits thé Lu brun;
  • 120g de beurre ;
  • 80g de sucre en poudre ;
  • 500g de mascarpone ;
  • 3 sachets de sucre vanillé ;
  • 120g de sucre glace ;
  • 1sachet de 500g de framboises congelées.

Matériel :

  • Un moule à charnière rond de 24 cm ;
  • Une spatule ;
  • Un marteau ;
  • Une casserole.

1er opération fond de tarte :

  • Écraser 3 sachets de biscuits sans les sortir des poches avec un marteau d’un côté et de l’autre, très pratique pour éviter de les éparpiller ;
  • Faire fondre le beurre, puis le mélanger avec les biscuits et le sucre en poudre ;
  • Verser la préparation au fond du moule en l’étalant, puis la tasser ;
  • Mettre au frigo pendant une heure.

2ième opération :

  • Mélanger le sucre glace, le mascarpone et le sucre vanillé, faire tiédir ;
  • Verser  le tout et l’étaler sur le fond de tarte

3ième opération :

  • Disposer directement sur le gâteau les framboises congelées cote à cote sans laisser d’espaces, normalement il doit rester 1/3 de framboises après l’avoir garni ;
  •  Remarque : ne pas décongeler les framboises, elles perdraient de leur tenue ;
  • Mettre le gâteau  au frigo pendant 3 heures avant, pour que les framboises se décongèlent.

4ième opération :

Servir le gâteau en ouvrant le moule, le fond du moule est utilisé pour le transport et pour le découper.

Récit d’un confiné faucheur !

           En cette période de confinement  liée au coronavirus, je me suis volontairement remis à utiliser  la faux, comme aux origines, en somme comme le faisaient autrefois nos ancêtres.

Certes rien ne m’y obligeait, toutefois le silence qui règne actuellement dans les campagnes  et dans les villes,  invite à respecter ce havre de Paix, alors qu’un ennemi invisible guette dans l’ombre prêt à sévir.

Respecter ce silence  ne serait-ce qu’en hommage à tous les personnels soignants qui luttent inlassablement pour sauver des vies et aussi hélas à la mémoire de toutes les personnes qui ont été arrachées à  l’affection des leurs!

Reprendre la faux ce n’est pas non plus par manque de carburant, bien que notre minuscule réserve incite  à économiser l’énergie car nous ne savons pas de quoi demain sera fait!

Dans mes archives d’outils dédiés au jardinage, j’avais gardé en réserve trois faux d’origines diverses dont deux d’origine familiale qui ont très peu servi,  vous ne pouvez pas imaginer la peine que développe l’usage de tels outils, car en effet après quelques  coups de faux, la fatigue commence rapidement à se faire sentir ! Il est probable que ce soit également dû à l’âge ou au manque d’expérience.

Et cependant comment alors nos anciens pouvaient tenir en de telles circonstances, il fallait avoir une force herculéenne,  le machinisme des temps modernes a fait oublier au commun des mortels  que nous sommes, combien nos prédécesseurs ont souffert dans leur chair, bien souvent dans des circonstances que nous ne pouvons imaginer.

Toutefois même si le machinisme des temps modernes à favorisé une avancée spectaculaire sur quantité de domaines, il s’avère qu’aujourd’hui les événements nous rappellent nos faiblesses et la fragilité de nos vies, combien de fois arrive-t-il que la nature soit mise à mal par telle ou telle pollution.

Aujourd’hui il semble que la nature se rappelle à nous, il suffit d’ouvrir grands les yeux, d’ humer ces senteurs enivrantes et de laisser libre cours à  notre imagination  tant qu’il est encore temps !

La faux est avant tout un symbole de vie car elle servait autrefois à récolter les céréales, le blé notamment qui est source de vie pour l’humanité entière, la faux représente également la mort, car en somme tout est lié. § Ref. / texte 49/3 sur le blé de Fabienne A.

Il semble que certaines innovations industrielles que nous prenions parfois pour des bienfaits, aient quelque peu occulté nos capacités à  agir, vivre ou survivre en autosuffisance comme le faisaient autrefois nos anciens, alors désormais le temps présent sera peut être propice à remettre en question  certaines de mes activités, ne serait ce que partiellement  car l’être humain ne peut survivre et agir seul.

Rappelons nous le temps où les faucheurs travaillaient de concert en ordre décalé, afin que l’un ne blesse point l’autre, si l’un s’arrêtait pour battre sa faux, les autres faucheurs devaient en faire de même, c’est ainsi que le travail de groupe  prenait toute son importance et  l’ouvrage avançait d’autant plus vite.

Le temps s’écoule immuable, et avant que la nuit  ne survienne,  muni de la vielle faux de mes prédécesseurs je vais reprendre l’ouvrage inachevé  si toutefois le temps le permet, tout en profitant du silence environnant. 

 Ce jourd’hui  le 30 mars 2020                                                                        C Fred.

Pour finir le récit d’un confiné Faucheur ! lisez l’article sortie dans la Dépêche du midi du 10 mai ci-dessous.

EPSON MFP image

Avril 2020

Si vous le voulez, l’univers peut commencer dans le jardin avec des globes…Euh, pardon ! Des bulbes porteurs d’étoiles : Iphéion uniflorum (liliacées/alliacées) ou Étoile des Incas, modeste plante originaire d’Argentine, à longue floraison colorée et abondante (mars) culture très facile, nombreux coloris. Petits bulbes blancs se multipliant rapidement pour former des touffes ou colonies compactes, hors floraison effet graphique des abondantes feuilles en lanières : rocailles, bordures, couvre-sol, talus. Plantation automne ou printemps en sol drainant, soleil et/ou ombre, rustique jusqu’à -20°c. Gros avantage des bulbes : une fois plantés, vous avez du spectacle pour des années.

Jacques

La nature se réveille

Installer un habitat aux abeilles maçonnes

Tous le mois de mars les premiers butineurs se réveillent. Ils cherchent un habitat . Ici des gongs de fenêtres laissés à l’abandon sur un rebord de fenêtre orienté Est